Oui un peu peut-être, mais c’est plein de trouvailles.
Et surtout, cette séquence capture tellement bien cette magie éphémère que nous offre tout spectacle en live : théâtre, performance, installation ou concert.
Une foi que c’est fini, c’est fini. L’instant de partage est passé. Mais comment qualifier ce résidu, qui vient s’ajouter à tous les autres résidus, dans un petit coin de notre cerveau ?
Est-ce que ce que nous appelons beauté n’est pas conditionné par cet amas de résidus ?
Pouvons-nous voir le monde, y vivre et le voir autrement que par les prismes de ces résidus ?
Je pense que c’est une façon de toucher brièvement, la solitude. La solitude qui est en chacun de nous. La solitude intrinsèque de l’être. Celle qui demande une vie d’apprivoisement.
La philosophie en parle de façon très sérieuse.
Bennett dans son court roman, « la reine de lectrice/The Uncommun Reader », nous dépeint la solitude du lecteur, et esquisse celle dont je parle. C’est tellement drôle, que l’on se sent vieux tout d’un coup.
Vieux dans le sens "Brelien":
Est-ce d’avoir trop ri que leurs yeux se lézardent…
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