Nicolas avait trouvé dans une librairie choisie, des exemplaires du dernier NR. de la revue « Égoïste ». Il m’en avait parlé.
Puis lors de ma visite dans leurs nouveaux bureaux. Il m’en a dit un peu plus : un jour il a pris son vélo, est allé dans la vieille ville de Genève, après avoir téléphoné pour réseverl’égoïste. Après j’avoue que je mélange un peu, mais c’était très poétique.
Il me dit ne pas pouvoir attendre mon anniversaire, et va me chercher mon exemplaire.
Trop fatigué le soir pour l’ouvrir à la va-vite, j’attends quelques jours. Et en cette fin d’après-midi, au lieu de ranger ma chambre, j’ai déballé et enlevé la délicate pelure de cellophane qui le protégeait.
Allais-je ressentir, cette vague de bonheur, d’émerveillement suivi de La question, avec la même intensité que celle ressentie lors de la découverte de cette revue des décades avant. En fait il y avait deux questions : la première, allais-je l’aimer, la réponse est oui. Et la question suivante est « komment ki font ? Komment ki font » pour être tellement colorés et chatoyants alors que la revue est en N&B, pour mettre tant de poésie et d’âme dans les publicités. Certes les photos sont prises pour la preuve, le niveau d’exigence qualité est plus qu’élevé, mais l’émotion, le retour à l’enfance, l’impression que quelqu’un a pris des notes de mes rêves pour les écrire avec de la lumière ( définition de la photographie)…cela reste un mystère. Et c’est très bien comme cela.
Ce numéro est simplement sublime ou qu'est-ce ??
Et puis il y aussi cette merveilleuse soirée passée dans cet atelier. Exactement ce dont j'avais besoin. Plein d'espace, tel que j'en rêve chez moi. Tout ce blanc ! Tout cet ordre ! Tout ces Mac. Toute cette créativité qui semble être écrasée par tant de rigueur, alors qu'en fait la rigueur est le ferment de la créativité au service de la production.
Voici quelques photos prises avec mon tel:
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